Depuis de nombreux siècles, la Bretagne fait partie du monde celte et, longtemps, les Bretons ont vénéré les mêmes saints que les moines irlandais qui partageaient jadis le secret du whisky avec les Écossais.
En terre celte, là où la vigne ne pousse pas, on cultive l’orge, la céréale reine pour l’élaboration du whisky. Dans le nord et l’ouest de l’Écosse, la récolte de la tourbe constitue également un moment important, à côté de celle de l’orge.
La tourbe est un combustible constitué par la décomposition multiséculaire de végétaux et d’autres déchets organiques. Par combustion, la tourbe donne naissance aux phénols et participe à enrichir la palette aromatique du whisky. Sa concentration s’exprime en « phénols par millions » (ou PPM).
Avec 50 ppm, Kornog présente une typicité très tourbée, dans la plus pure tradition celte. Ce whisky français n’a ainsi rien à envier aux single malts écossais, notamment ceux de la célèbre île d’Islay.
La dimension tourbée de Kornog se manifeste en bouche, par un côté fumé qui se mêle harmonieusement et avec équilibre, aux fruits et aux épices douces issues d’un élevage patient (gingembre et poivre blanc). Par la suite, le final doux et long s’avère être exceptionnellement fruité pour un whisky distillé à partir de malt tourbé.